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Affaire MURRAY

"S’agissant de la décision obtenue par les fans de Mickaël JACKSON :  j’ai travaillé de manière désintéressée compte tenu du caractère exceptionnel de cette procédure.
Cette décision est une première mondiale." 
Me LUDOT Emmanuel

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Le Méningitec toujours sous l'œil des experts

En septembre 2014, 21 lots du vaccin Méningitec mis en vente en juin 2012 sont rappelés par le laboratoire CSP, en accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Un contrôle de routine révélait la présence de particules qui n’auraient pas dû se trouver là.

Une procédure d’alerte était déclenchée.

À l’été 2015, des centaines de familles, défendues notamment par l’avocat rémois Emmanuel Ludot, déposaient plainte.

En juillet 2016, l’ANSM conclut à « l’absence de risques » pour la santé des personnes vaccinées.

Le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand a, depuis, ordonné de nouvelles expertises. Celles-ci, qui restent à débattre devant les juges, semblent confirmer la non-conformité de certains vaccins.

Le Méningitec, dont des lots avaient été retirés en 2014 au nom du principe de précaution, sont-ils responsables des pathologies (maladies auto-immunes notamment) qu’auraient développées 580 enfants ? La question n’a pas, pour le moment, de réponse définitive. Celle-ci devra être apportée par les experts nommés par les juges du tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand, devant lequel les familles ont assigné CSP, le distributeur français du Méningitec, basé dans le Puy-de-Dôme.

Si le rapport définitif des experts judiciaires ne sera pas connu avant le printemps prochain, un courrier cosigné par les deux experts, daté du 8 novembre et adressé aux avocats du laboratoire, confirme la présence de particules non conformes parmi certaines seringues expertisées. Dans ce document, les deux pharmaco-toxicologues écrivent : « Le rapport indique que dans la non-conformité 1 pour le lot (X), il a été révélé du fer, de l’oxygène et des particules de chrome, du nickel et du molybdène. Cette non-conformité a été constatée pour les lots suivants : (…) »

Deux précédentes expertises avaient abouti à des conclusions très différentes. La première, rassurante et communiquée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), avait indiqué que l’analyse des lots défectueux du Méningitec « n’a pas mis en évidence de risque pour la santé des personnes vaccinées ».

La précédente expertise italienne et ses conclusions explosives

L’avocat rémois Emmanuel Ludot, qui défend avec un avocat clermontois les familles qui ont déposé plainte, avait, de son côté, fait réaliser une autre expertise par la société Nanodiagnostics, basée en Italie. Fruit d’une méthodologie différente, celle-ci avait pointé la présence – inexpliquée – de poussière d’acier inoxydable, plomb, titane, zinc et « au moins quatre débris de tungstène » (notre édition du 6 avril). Le docteur Montanari, en charge de l’expertise, insistait : « Au-delà de ces éléments, ont été identifiées d’autres présences qui ne sont pas déclarées et qui n’ont rien à faire avec la composition d’un vaccin ou d’une quelconque autre préparation injectable. » Relevant la présence de zirconium, le médecin italien notait : « La réaction du corps humain vis-à-vis de ces composés et formations n’est pas connue. »

Si l’expertise en cours semble se rapprocher des conclusions du rapport italien, restera encore à prouver le lien entre la composition douteuse du vaccin et les complications développées par ceux à qui on l’avait injecté.

Source : L'Union

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